16 février - Sainte Julienne

16 février 2022

Martyre en Bithynie (IVe siècle)

Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale.

Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices :

  • « Le plomb fondu la laisse intacte.
  • Elle est balancée dans l’espace suspendue par les cheveux
  • Elle puise de nouvelles forces dans l’eau bouillante où elle est plongée
  • Elle triomphe des forces infernales
  • Elle ne cesse de vivre qu’au moment où sa main cueille la dernière palme. »

Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant devint son tortionnaire.

  • Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, il existait au Val St Germain un pèlerinage très populaire, lié au culte de sainte Julienne.

Cette sainte était invoquée pour la guérison des fièvres, des épidémies, des maladies infantiles et de la stérilité. 
Chaque année, des centaines de pèlerins venus des paroisses environnantes venaient au Val-Saint-Germain pour offrir des « souches ». Ce sont de gros porte-cierges en général en bois sculptés et peints, témoignages d’un art populaire et naïf.