Muriel Forgeur, paroissienne de notre Secteur et assistante du délégué épiscopal pour le Catéchuménat nous en dit plus.

Déjà en 1975, le pape Paul VI disait : L’Église a toujours besoin d’être évangélisée si elle veut garder fraîcheur, élan et force pour annoncer l’Évangile (Evangelii Nuntiandi n°15)

Près de 50 ans plus tard, et sous l’impulsion du pape François, c’est cette même intuition qui a incité le Conseil National pour la Catéchèse et le Catéchuménat (CNCC) à initier la démarche « Kerygma », avec le souci tout particulier de mettre en lumière la nécessité d’une annonce kérygmatique dans toutes les pastorales car toutes sont au service de la nouvelle évangélisation.

Des délégations diocésaines se rassemblent à Lourdes ce week-end pour vivre un temps fort, être renouvelées dans leur vie de baptisé, discerner ce que l’Esprit suscite dans l’Église en France aujourd’hui, être envoyées pour déployer une pastorale kérygmatique.

Une catéchèse se doit d’être un approfondissement du kérygme qui se fait chair toujours plus et toujours mieux (Evangelii Gaudium n°165, pape François).

Lors de l’énonciation des concepts de la foi, de la formation aux dons des sacrements, tout doit être transmis grâce et par l’expérience réelle de la foi de sa propre expérience salvifique pour en transmettre toute la force et la chaleur.

De cette centralité du kérygme, découle l’exigence que la catéchèse exprime l’Amour salvifique de Dieu préalable à l’obligation morale et religieuse ; qu’elle n’impose pas la vérité mais fasse appel à la liberté ; qu’elle possède certaines notes de joie, d’encouragement et de vitalité (Evangelii Gaudium n°164, pape François).

Bien en communion les uns avec les autres en ces jours de rencontre nationale si vivifiante pour la mission de notre Église de France, jusque dans nos paroisses.