Avent : la petite fille Espérance

8 décembre 2022

Dimanche 11 décembre 2022
3e dimanche de l’Avent

Extraits d’un article de Christine Ponsard,
publié le 29/11/13 sur le site www.aleteia.org

Celle que Charles Péguy appelait « la petite fille Espérance » est sans doute la vertu dont nous avons le plus besoin pour préparer Noël. Elle est un don de Dieu qui répond à l’aspiration la plus universelle du cœur de tout homme, et qu’il poursuit vaille que vaille tout au long de sa vie : être heureux.

L’Avent nous invite à entrer dans l’espérance. Toute la liturgie de l’Avent nous répète que nous sommes appelés à être heureux et que Jésus est justement venu nous délivrer de ce qui nous empêchait de prendre part au bonheur même de Dieu. L’Avent, comme le temps de Noël, est profondément joyeux.

 « La joie de Noël, c’est bon pour les enfants », pensent nombre d’adultes blasés, blessés, brisés par les difficultés, la solitude, les désillusions de toutes sortes. Mais de quelle joie parle-t-on ? La fierté d’aller à la messe en pleine nuit comme les grands, le plaisir de découvrir des jouets neufs, l’émerveillement devant la crèche illuminée sont, peut-être, des privilèges de l’enfance. Mais la joie de Noël, la vraie, n’est pas là.

Voilà ce que nous apprend l’espérance.

  • Notre joie, c’est de savoir que le Seigneur veut à ce point notre bonheur que, pour nous le donner, il s’est fait petit enfant.
  • Notre joie, c’est d’être certains de pouvoir compter sur lui à chaque instant.
  • « La petite fille Espérance » est la vertu des petits qui osent s’abandonner à l’amour du Père.

Nous avons reçu l’espérance, vivons-la ! Plus nous la vivrons, plus elle grandira et plus elle portera ses fruits de courage, de paix et de confiante allégresse.

Nous ne pouvons pas chasser les soucis à coup de volonté, mais nous pouvons refuser de les entretenir en les confiant encore et toujours au Seigneur, au lieu de les alimenter en imaginant le pire. Nous ne pouvons pas reprendre courage d’un coup de baguette magique, mais nous pouvons puiser le courage là où il est : en Dieu. Nous ne pouvons pas éliminer la souffrance, mais nous pouvons choisir de la vivre avec Jésus, en nous appuyant sur lui.