Edito du père Doumas

23 septembre 2021

Editorial : Vieillissement.

 

Nous commençons à voir le bout du tunnel du covid. Sans doute des contraintes vont demeurer, mais la vie tend à redevenir normale. Le nombre des contaminations et des hospitalisations a sensiblement baissé. C’est grâce à la vaccination, qui est désormais massive. Il reste que ces deux années de covid nous aurons éprouvés. Et si nous sommes à la sortie du tunnel, le paysage n’est pas le même qu’à l’entrée du tunnel.

Je sentais notre communauté paroissiale se renouveler. Le signe le plus fort en était les messes de familles, mais aussi l’augmentation du nombre des baptêmes et des demandes de baptême ou de confirmation de la part de jeunes adultes. Il y a eu, aussi, un beau renouvellement de l’animation chrétienne à l’Ecole Notre-Dame et, bien sûr, Nicodème. Par ailleurs, j’étais impressionné par l’assiduité aux rencontres de formation. Pourtant la lecture de l’évangile de Jean, ce n’était pas facile ! Quant à la pratique dominicale, même si elle demeurait plus faible que dans un passé pas si lointain, elle tendait à ré-augmenter. Surtout le dimanche. Et signe caractéristique, nous avions suffisamment de jeunes familles pour avoir, tous les dimanches, une animation de la liturgie de la Parole pour les enfants.

Tout cela a été mis à mal. Il nous faut nous relancer. Et cela d’autant plus que des responsables prennent de l’âge et envisagent la « retraite ». Ce vieillissement est sensible à tous les niveaux. Je prends l’exemple du Mouvement Chrétien des Retraités (MCR). Je l’ai déjà annoncé, l’équipe de Jonquières ne viendra plus sur Courthézon, mais que va-t-il advenir de l’équipe de Courthézon ? Il est possible que nous continuions, mais il est possible aussi que nous arrêtions. Je propose que le mercredi 29 septembre, à 15h, nous nous retrouvions pour un partage d’évangile et la célébration de la messe et nous déciderons alors pour cette année 2021-2022.

Aussi bien en Conseil pastoral qu’en Conseil économique, nous avons parlé de la « caisse messes ». Elle est alimentée par les demandes d’intentions de messe et par les quêtes d’obsèques. C’est cette caisse, indépendante du budget paroissial, même si elle est prise en compte dans la comptabilité paroissiale, qui permet de verser mensuellement 26 messes (468 euros) au prêtre de la Paroisse. Cette caisse-messes est aujourd’hui déficitaire. Cela vient de la baisse des intentions de messes, qui étaient très nombreuses dans le passé. Nous ferons une information en direction des jeunes générations, peu au courant de cette pratique ecclésiale.

Il faudrait parler de bien d’autres choses ! J’ai seulement la place pour annoncer la reprise des rencontres de formation. Après l’évangile de saint Jean et les Actes des Apôtres, nous lirons cette année l’évangile de saint Marc. Bien des récits de cet évangile nous sont familiers, mais il importe d’entrer dans le projet de l’auteur, qui a une compréhension bien à lui de Jésus et de son message. Nous commencerons à la maison paroissiale le mercredi 6 octobre à 18h.