Edito du père Doumas

20 novembre 2021

Editorial : reprise ou relance ?

 

Bien sûr, le covid ce n’est pas fini. Il y a même une certaine reprise. On portera encore les masques sans doute pendant quelque temps. Mais, tout de même, la vie est presque redevenue normale. Il n’y a plus beaucoup de freins à nos réunions de famille ou à nos rencontres de paroisse. Cependant, dix-huit mois se sont passés et cela a fait des dégâts dans notre vie communautaire.

 

Après ces vacances de la Toussaint, le temps est venu de reprendre le rythme et de retrouver les bonnes habitudes. Je pense, en particulier, à la messe dominicale, celle du samedi et celle du dimanche. Ce n’est pas en se disant : « Aujourd’hui, j’y vais ou j’y vais pas ? » qu’on y va. On y va parce qu’on a décidé d’y aller régulièrement - il y a toujours des exceptions ! Il faut, aussi, se dire qu’on y va pour soi, mais, aussi, beaucoup pour les autres. Quelqu’un d’absent, ce n’est pas seulement une chaise vide, c’est quelqu’un qui nous manque. Il m’arrive de ressentir cela très fort. J’ai de la peine. Non pas parce qu’on a manqué à son « devoir », mais parce que la fraternité n’est pas vécue. Je ne vais pas dire des noms, mais ce sont bien des noms qui me viennent à l’esprit ! Des gens que j’aime. Je pense en particulier aux jeunes familles. Avant le covid, tous les dimanches on était en mesure d’organiser au presbytère la liturgie de la Parole pour les enfants. Et je me dis : « Quand allons-nous reprendre ? » Mais pour cela il faut qu’il y ait des enfants en nombre suffisant. Dimanche prochain, nous allons avoir une messe des familles. C’est familial, les messes de familles ! J’espère que nous y serons nombreux et très heureux d’être rassemblés par le Seigneur.

 

Par ailleurs, il y avait l’équipe du MCR. Avec le départ de Jonquières, on ne pouvait pas continuer comme par le passé. L’idée d’une messe mensuelle suivie d’un goûter a été lancée, elle a eu lieu mercredi et cela s’est très bien passé. Je pense que par mal de choses pourraient prendre modèle là-dessus : une continuité, mais une transformation. Un après-covid, mais différent de l’avant-covid. Je vous invite à réfléchir à tout cela …