Edito du père Doumas

15 décembre 2021

Editorial : Immaculée conception.

Parmi les fêtes mariales, deux sont nettement plus importantes que les autres. D’abord, la fête de l’Assomption, le 15 août, qui est la plus ancienne date connue pour une fête consacrée à la Vierge Marie, et la fête de l’Immaculée Conception le 8 décembre. Pour ainsi dire, ces deux fêtes sont jumelles, indissociables l’une de l’autre.

L’affirmation de base est que Marie, en tant qu’elle est la mère du Sauveur, est pleinement sauvée. Sauvée par son Fils. Elle est ainsi, quant à son origine, « préservée » du péché : sa conception est « sans tâche ». D’autre part elle est préservée, à la fin de sa vie terrestre, des caractères négatifs de la mort, conséquences du péché ; c’est l’« assomption ». Il faut souligner l’unité du mystère, avoir une compréhension synthétique du mystère marial. Si l’on juxtapose les choses, on va au contre sens.

En France le 15 août est férié. Cela favorise la célébration de la fête, mais on est en plein été ! Et, particulièrement, pour l’initiation des enfants c’est désastreux. D’où le choix que nous faisons de valoriser le 8 décembre. Mais le 8 décembre n’est pas férié.

Cette année, c’est un mercredi et nous aurons la messe des retraités à 15h dans l’église, suivie d’un goûter à la maison paroissiale. A la maison paroissiale parce qu’au presbytère ce sera (je l’espère) trop petit. A Courthézon, on avait perdu l’habitude de célébrer l’Immaculée. Il y a là l’occasion de retrouver la tradition. De plus, le mercredi est à bonne distance du dimanche qui précède et du dimanche qui suit …

Cependant, pour les enfants, nous « marialiserons » la messe des familles du dimanche 15. C’est le moyen liturgique de la transmission aux enfants, sinon ils n’ont rien. En fait, comme la fois précédente, on réorganisera l’ensemble de la liturgie de la Parole, d’autant plus que trois enfants (une CE2 et deux CM2) entreront en catéchuménat en vue de leurs baptêmes en fin d’année.