Edito du père Doumas

29 juin 2022

Editorial : après la visite de l’évêque.

L’organisation de la soirée du mardi 21 juin avec notre évêque a été parfaite. Et les rencontres, tant avec les confirmands qu’avec le conseil pastoral, ont été excellentes. Les confirmands se sont exprimés avec aisance et l’évêque a développé, en particulier, l’importance de Pentecôte dans le récit des Actes des Apôtres. Ensuite, les contacts plus personnels ont pu se faire au cours de l’apéritif dinatoire.

La réunion du Conseil pastoral s’est prolongée très tard. Manifestement l’évêque, heureux d’être là, a pris son temps. Nous lui avons présenté la Paroisse de Courthézon. Il y a eu une insistance particulière sur le passé, qui reste douloureux, mais nous étions tournés vers l’avenir. C’est là que le débat doit s’ouvrir.

Nous fonctionnons « à l’ancienne » : un clocher, une paroisse, un curé. Et ça fonctionne plutôt bien. Mais, ce modèle, très traditionnel, ne sera pas pérenne. Trop de changements affectent notre situation. Et d’abord le nombre des pratiquants. Je suis frappé, personnellement, par le très grand nombre d’absences aux messes dominicales (aussi bien le dimanche que le samedi) ces dernières semaines. Sans des « apports » particuliers nos effectifs auraient été squelettiques. Ce n’est pas un reproche. C’est un constat. Il n’empêche, certains ont suggéré que, pendant l’été, on supprime la messe du samedi. Je crois la décision trop anticipée et cet été on maintiendra les deux messes, celle du samedi comme celle du dimanche, en espérant que les paroissiens ne déserteront ni l’une ni l’autre. Mais la question pourrait se reposer.

La Paroisse de Courthézon sera, très probablement, incorporée à un « secteur ». Il risque bien de correspondre à celui qu’avait Bruno Jolet. Mais, on ne reproduira pas tel quel le fonctionnement de Bruno. Il faut s’orienter vers des transformations de structure, mais, surtout, de mentalité. Il n’est pas possible que le curé d’un secteur reproduise sur trois paroisses ce qui lui est possible de faire sur une. Mais, cela ne doit pas conduire à une réduction de sa présence. Cela doit conduire à une réorganisation. Bien sûr, dans le contexte d’un secteur, il y a des « choses » à mettre en commun ou à penser ensemble. Cela peut concerner les finances ou la formation. Mais, surtout, il faut progresser vers une plus grande prise en charge des paroisses par elles-mêmes. Cela passera par la définition de rôles nouveaux. Pourquoi le conseil pastoral serait-il nécessairement réuni par le curé ? Ne pourrait-il pas avoir un « secrétaire » qui le réunirait très régulièrement sans que le prêtre soit nécessairement présent. Ce n’est qu’un exemple ! Il faut réfléchir à beaucoup de choses …