« Il vaut mieux pour vous que je m’en aille » Place à l’Esprit Saint !

28 mai 2022

 Dimanche 29 mai 2022
7e Dimanche de Pâques

Extrait d’un article d’Aliénor Strentz, publié le 25 mai 2022 sur www.aleteia.org

Après son dernier repas avec ses disciples (le Jeudi Saint), alors qu’il se met en route vers le jardin de Gethsémani, Jésus dit à ses disciples : « Il vaut mieux pour vous que je m’en aille. En effet, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas vers vous, mais si je m’en vais, je vous l’enverrai » (Jn 16,7). Si nous prenons Jésus au mot, la présence de l’Esprit Saint en nous serait préférable à sa présence à nos côtés.

Dans son ouvrage "Il vaut mieux pour vous que je m’en aille : l’Esprit en nous" (Éditions La Maison de la Bible, 2021), l’auteur chrétien J.-D. Greear nous incite à nous interroger sur notre foi et sur notre relation personnelle à Dieu : « La foi en Christ est-elle pour moi un ensemble de croyances auxquelles j’adhère et un mode de vie auquel je me conforme, ou est-elle une relation vivante qui me conduit à marcher par l’Esprit en étant accompagné(e) de sa puissance ?  » Si l’Esprit Saint est présent en nous, si nous ne lui fermons pas la porte de notre cœur, alors il peut vraiment porter des fruits en nous. Quels sont ces fruits ? Nous pouvons en relever trois principaux.

  • En nous rappelant tout ce que Jésus nous a dit (Jn 14,26), le Saint Esprit rend la Parole de Dieu vivante en nous, dans notre propre vie. Ainsi, la Parole nous parle personnellement pour nous éclairer dans chaque situation que nous rencontrons au quotidien.
  • La présence de l’Esprit en nous est une meilleure « connaissance » de l’amour du Christ pour nous et tous les hommes. Pour reprendre les mots de saint Paul, nous sommes mieux à même de comprendre «  quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ » (Ep 3,18). Paul recourt au terme « ginosko » en grec qui désigne une connaissance assimilée par l’expérience. En expérimentant l’amour de Dieu en nous, nous faisons une rencontre intime, personnelle, vivante avec Dieu.
  • Si nous laissons l’Esprit Saint vivre et œuvrer en nous, nous devenons « témoin » de Jésus-Christ et de la Bonne Nouvelle, « à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8). Même si nous restons toute notre vie dans le même village, ou comme sainte Thérèse de Lisieux dans un couvent de religieuses cloîtrées, le Saint Esprit porte notre témoignage « jusqu’aux extrémités de la terre ».