Inauguration de la Maison Diocésaine

21 octobre 2008

Le 24 octobre 2008, l’inauguration de la Maison Diocésaine a officialisé l’ouverture de ce lieu central de la vie de l’Église catholique pour le diocèse d’Avignon.

Monseigneur Jean-Pierre Cattenoz a accueilli à cette occasion les différentes personnalités de la Préfecture, de la Mairie d’Avignon, du Conseil Général et d’autres administrations. Etaient également présents des représentants des paroisses de notre diocèse.

Historique de la maison diocésaine

 15 décembre 1909
Pose de la première pierre de la chapelle pour le futur Grand Séminaire, au 31 rue Cocagne, l’actuelle rue Paul Manivet.

 Mars 1911
Inauguration officielle du Séminaire.

 1914
Le Séminaire, transformé en hôpital, accueille jusqu’à 100 blessés

 1919
Le Séminaire reprend ses activités
3 religieuses de la Charité de Besançon s’occupent de la cuisine et du linge, 3 employés aident aux travaux divers.

 1956
Fermeture du grand Séminaire d’Avignon

 1973
Réouverture du Séminaire qui devient Interdiocésain.
L’Archevêché est alors rue du Collège de La Croix.

 1974 - 1988
Dans cet intervalle l’Archevêché s’installe rue Paul Manivet

 1988 - 2007
Rue d’Annanelle devient l’adresse de l’Archevêché

 2003
Fermeture du Séminaire Interdiocésain pour une réorganisation régionale des lieux d’accueil de séminaristes.

 2006
Début des travaux de réfection de cet ancien séminaire.

 Novembre 2007
Installation de l’Archevêché et des premiers appartements privés.

 Juin 2008
Ouverture aux Mouvements et Associations diocésaines

Il est juste de rappeler qu’un fonds important - fruit de droits d’auteur sur des feuillets spirituels, les « Paillettes d’or » - a été apporté par le Père Sylvain pour la construction du premier séminaire, au début du siècle dernier

Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon, transmet sa vision de la Maison du Diocèse

L’idée d’une Maison Diocésaine n’est pas née d’une idéologie, mais de la situation du diocèse à une époque récente : à savoir l’existence de deux ensembles immobiliers extrêmement importants dans l’intra-muros d’Avignon. D’une part l’Archevêché situé à l’époque rue d’Annanelle et le grand Séminaire rue Paul Manivet, fermé depuis quelques années.

Il était impensable de payer la charge foncière très lourde d’un immeuble vide, et scandaleux que l’Eglise le garde inoccupé, alors que manquaient des logements. Nous avons donc demandé à un architecte d’estimer lequel des deux bâtiments devait être rénové.

Le comité constitué pour réfléchir à cette question a rapidement conclu que la solution la plus sage était de vendre l’immeuble de la rue d’Annanelle, même si – et c’est normal – cela n’allait pas sans quelques pincements de coeur. L’immeuble de l’ancien grand Séminaire de la rue Paul Manivet offrait trois plateaux homogènes. En les dotant d’ascenseurs aux angles, on pouvait les transformer pour y travailler dans une maison plus vaste que celle des seuls services de l’Archevêché.
Deux mille cinq cents mètres carrés d’espaces verts enjolivent ce bâtiment.

La Maison diocésaine est une maison commune qui comporte trois entités :

 les Services de l’Archevêché avec le bureau de l’Archevêque, le Secrétariat et l’Economat.
 les Mouvements et Associations d’Eglise,
 les Services diocésains, catéchèse, pastorale des jeunes

Je crois qu’il est bon d’accueillir tous ceux qui viennent demander un service dans des locaux dignes des conditions de vie actuelle.

L’idée principale est d’avoir ici la « maison de tous », où les chrétiens sont heureux de pouvoir se retrouver dans leur service d’Eglise.

Saint Augustin désirait que la maison de l’évêque soit la « maison de tous »...Jean-Paul II, dans son texte sur le troisième millénaire, dit que « nos paroisses, nos diocèses doivent être des écoles de la communion ».
L’oratoire, situé à côté de la grande Chapelle, est le lieu où se retrouvent pour l’office du matin tous ceux qui le désirent. Le temps de communion commence dès lors...Ce temps est suivi de la messe à 8h, ouverte à tous.
La communion est dans tous les instants de la journée, « faire communion » passe également dans des moments de convivialité comme les repas pris en commun, moments de rencontre où chacun peut échanger, s’enrichir des liens créés. La table ouverte à tous les diocésains est source de partage d’expériences, cela nous aide à mieux vivre ensemble.

Nous construisons sans être maître d’œuvre et nous n’avons pas les plans. Nous collaborons à une œuvre conduite par l’Esprit Saint qui ne nous en montre pas plus que ce qu’il faut et qui demande une grande docilité.

Actuellement nous sentons tous une profonde mutation. Comment annoncer l’Evangile et être présents auprès de ceux qui sont les Vauclusiens d’aujourd’hui ?
Eh bien il faut s’adapter, sans s’arc-bouter à des positions qui ne correspondent plus à la réalité actuelle. Il est important de garder beaucoup de souplesse et de s’adapter aux évolutions.

La Maison diocésaine fait partie de notre adaptation à la réalité d’aujourd’hui.

Hina Lefrançois, Maîtresse de la Maison Diocésaine, répond à quelques questions

 Quel est le projet de la Maison Diocésaine ?

L’objectif de la Maison Diocésaine est de rassembler différentes réalités au service de notre Diocèse sur un même site, et de donner à notre Eglise un lieu de vie accueillant et convivial où chacun puisse se sentir en famille autour de celui qui nous rassemble tous, le Christ.

 Qu’est devenu le 35 rue d’Annanelle ?

Nous avons quitté l’ancien Archevêché en novembre dernier. Pendant un mois et demi, plus de 70 camions se sont succédé entre les deux lieux, heureusement peu distants l’un de l’autre. 800 caisses de livres et d’archives manipulées, 1 000 étiquettes collées un peu partout...
Aujourd’hui le 35 rue d’Annanelle appartient au Conseil Général, excepté une partie restée à l’aumônerie de l’Enseignement Public.

 Quels sont les Services administratifs de l’Archevêché et les Services diocésains désormais en place ?

Secrétariat de l’Archevêque, Vicariat, Chancellerie, Economat, Denier de l’Eglise, Chantiers Diocésains, Mutuelle St Martin, Mutuelle St Christophe, Archives, Actes de Catholicité, Immobilier, Centre pastoral des Jeunes sont opérationnels depuis fin novembre 2007.

 Qui donc habite la Maison Diocésaine ?

Marie et Jean-Claude Cuau (la gardienne et son mari, homme d’entretien) habitent le rez-de-chaussée de la maison depuis plus de 13 ans.
Lorsque les travaux ont été presque terminés dans l’aile centrale, nous nous y sommes installés, mon mari et moi, ainsi que le Père Pierre Joseph Villette puis le Père Pierre Hoarau.

Les trois Soeurs, venant du Vietnam et qui avaient terminé leur temps d’apprentissage du français à Vichy, présence de prière et d’accueil, ont suivi, puis le Père Michel Berger et l’Archevêque.
Nous sommes tous au 2e étage de l’aile centrale, sauf l’Archevêque, qui lui se trouve au rez-de-chaussée.
Depuis quelques mois nous avons accueilli le Père Duranton et le père Chave, en semi-retraite.

 Qu’est-ce qui est prévu pour les mouvements et associations ?

La maison est grande, nous sommes heureux de pouvoir partager nos locaux avec les mouvements et associations au service de la Pastorale du Diocèse.

Tout en bénéficiant de l’infrastructure mise en place au sein de la maison (téléphone, Internet, ménage, distribution du courrier…), ils pourront disposer d’un bureau pour assurer leurs permanences, réserver des salles de réunion, organiser des journées de formation ou de rencontre, proposer un repas à leurs membres (espace traiteur à disposition) avec un accès facilité grâce au parking interne.

 Est-il vrai que votre table de midi est ouverte aux Diocésains ?

Oui, cela est tout à fait exact. Moyennant une petite participation et en ayant prévenu si possible la veille, nous accueillons bien volontiers les Diocésains pour le repas de 12h30 ; c’est là une bonne occasion de nous rencontrer et de faire plus amplement connaissance les uns avec les autres.

D’ailleurs, si l’Archevêque est là et qu’il n’a pas de rendez-vous, il se joint très volontiers à notre table. Une occasion supplémentaire d’échanger sur nos expériences au sein de l’Eglise.

 Et quel est votre rôle en tant que maîtresse de maison ?

Après les aménagements et l’installation, récents, ma mission aujourd’hui, est davantage orientée vers l’intendance de la maison en veillant à l’entretien, en prévoyant les repas de midi (menus, courses) et aux achats pratiques et divers que cela suppose.

Je m’occupe également de gérer l’occupation des 4 chambres disponibles pour l’accueil des invités de l’Archevêque ainsi que celle des salles de réunion.

Par-dessus tout, ce qui me tient le plus à coeur, est l’accueil de chacun, la présence attentive à tous, l’écoute des besoins des personnes présentes ou de passage afin que la Maison Diocésaine soit un lieu chaleureux où les uns et les autres soient heureux de vivre, de travailler et de se retrouver au Service de l’Eglise diocésaine !

En suivant le guide...

AILE CENTRALE

 Au rez-de-chaussée

. l’accueil,
. les salles à manger,
. la Chapelle et l’oratoire réalisé à côté.
. l’appartement de l’archevêque,
. la salle de réunion du Conseil
. la salle à manger du Conseil épiscopal

 au premier étage

. les bureaux et services administratifs de l’Archevêché, le secrétariat, l’économat,
. Le Vicariat général, la Chancellerie,
. Les archives

 au deuxième étage

les appartements des personnes qui travaillent dans la maison :

. les Sœurs,
. un Vicaire général
. le Secrétaire de Monseigneur
. M. et Mme Lefrançois

AILE NORD

 au rez- de- chaussée

. une salle de réunion qui peut servir de salle à manger lors d’évènements particuliers
. la pastorale des jeunes

 au premier étage

. des logements pour des prêtres chargés de Services
. quelques bureaux.

 au deuxième étage

. des appartements sont mis à la disposition des prêtres de plus de soixante quinze ans en semi-retraite, responsables d’activités diocésaines. Les appartements comprennent une chambre, un bureau, une kitchenette. Ces prêtres peuvent, s’ils le souhaitent, se joindre à la table de la Maison Diocésaine à midi.
. 4 chambres pour des prêtres de passage.

AILE SUD

 au rez-de-chaussée

. Salle de réunion (65 personnes)
. Espace traiteur
. Appartement de la gardienne

 au premier étage

. 4 salles de réunion (8 à 30 personnes)

 au deuxième étage

. Bureaux pour les Mouvements et Associations

La construction dans son ensemble a l’avantage d’avoir trois cours :
La cour centrale est la cour de l’Archevêché.
La cour nord sert de parking et d’entrée pour les résidents de la maison.
La cour sud est destinée aux mouvements et associations

Lire également : La maison diocésaine, EDA n°42