L’onction des malades, un don du Saint-Esprit

11 février 2022

Le sacrement des malades qui va être donné ce dimanche à un certain nombre de paroissiens, je le rappelle, n’est pas le Viatique (dernière eucharistie avant la mort). Il ne faut plus l’appeler non plus « l’extrême onction » ou le « dernier sacrement » car il n’est plus donné simplement qu’au seuil de la mort.
Il est au contraire un sacrement de réconfort « présence du Christ dans ma souffrance », présence du Christ ressuscité auprès des personnes éprouvées par la maladie physique ou psychique, ou par la vieillesse.
En effet, les Évangiles rapportent que, hormis le péché, le Christ a partagé notre
condition humaine jusque dans la souffrance et la mort. Parfois, il a guéri, et même
ressuscité, annonçant ainsi la victoire, par sa mort et sa résurrection, sur le péché et la mort. Il a demandé à ses disciples d’oindre d’huile et de guérir les malades, et ils poursuivirent cette mission après la Résurrection.
Aujourd’hui, l’Église propose ce sacrement par lequel elle croit que Jésus continue de toucher les personnes car depuis le concile Vatican II, elle a retrouvé la fonction de ce sacrement destiné à réconforter dans la douleur.
Pour le chrétien, l’onction des malades confère une grâce particulière destinée à réconforter, apaiser, aider à vivre et vaincre les difficultés inhérentes à la maladie ou à la vieillesse. Elle est reçue comme un don du Saint-Esprit qui renouvelle la confiance en Dieu et fortifie face aux tentations.
A chacune et chacun de celles et de ceux qui vont recevoir le Sacrement des malades notre communauté paroissiale se veut être en communion de prière et d’action de grâce, pour que nous puissions continuer à faire « Route ensemble  » avec le Christ.

P. Jean-Marie