La vie diocésaine, l’Église locale en Vaucluse où nous vivons, c’est là que Dieu nous attend.

7 avril 2022

Plus de 125 personnes sont venues des quatre coins du Vaucluse pour se réunir le samedi 2 avril à la maison diocésaine d’Avignon. Prêtres, religieux, diacres, baptisés, tous membres de conseils pastoraux dans les paroisses qui sont les leurs, se sont retrouvés pour partager leur travail, ce qu’ils font pour faire vivre l’Église là où ils sont et leurs inquiétudes notamment concernant les finances du diocèse. Préparation aux sacrements, catéchisme, accueil des pauvres, formations théologiques, chacun est venu avec une mission qui lui est confiée.

Le conseil pastoral paroissial est le lieu où s’élaborent, dans la prière, en communion avec l’église diocésaine et le Doyenné, les grandes orientations de la vie de la paroisse. Pour l’unité de notre église locale ce rendez-vous est essentiel afin de partager les différentes expériences et il a donné un aperçu de la visée de notre archevêque. Pour cela, faisons un petit retour sur la prise de parole de Monseigneur Fonlupt. Les quatre points principaux abordés par l’archevêque ont été : le changement de notre monde, l’Amour de Dieu pour le monde, où et comment l’Église a à se donner et à voir, comment s’organiser dans les responsabilités que l’Église partage (prêtres, religieux, diacres, baptisés) ?

 

 

« Nous sommes en train de quitter un monde et nous ne savons pas vers quel monde nous allons, au niveau de notre vie sociale j’entends bien. Dans ce contexte, l’Église doit rester consciente qu’Elle n’existe pas pour elle-même, Elle existe pour être au coeur du monde. Le modèle d’une Église généraliste ne se vérifie pas aujourd’hui. Une paroisse fait signe et un signe ce n’est pas forcément ce qui s’impose lourdement. Est-ce que nos paroisses correspondent à nos réalités par rapport à ce que nous avons à vivre ? Il faut réfléchir à une manière d’ajuster nos repères. L’Église est constituée de tous les baptisés. »

Cette journée a marqué le début d’une ligne pastorale aux prises avec les réalités de notre temps, dans les pas du Magistère du pape François. « Faire le deuil de ce que nous avons connu jusque-là » rejoint aussi l’invitation qu’avait lancée le pape Benoît XVI en évoquant dès les années 1970 : « les minorités créatives ».

Notre archevêque nous a également recommandé deux lectures. La première du pape François « Un temps pour changer » et la seconde du Cardinal de Kessel (Belgique) « Foi et religion dans une société moderne ».


Pour conclure la fin de cette journée le père Pascal Molemb Emock, vicaire général nous a lancé cet appel : « ce temps ensemble doit maintenant porter des fruits concrets et ces paroles partagées doivent prendre vie. »

Ces échanges et ces lectures peuvent être un premier pas pour nous y aider.

 

En chemin dès aujourd’hui vers demain !