Le dialogue des Carmélites à l’opéra d’Avignon

27 janvier 2018

Un opéra de Francis Poulenc en 3 actes d’après un texte de Georges Bernanos avec l’Orchestre Régional Avignon-Provence et le Chœur de l’Opéra Grand Avignon. RCF Vaucluse vous offre des places !

Voici un opéra en trois actes de Francis Poulenc, inspiré de l’oeuvre de Georges Bernanos, porté à l’opéra avec l’autorisation d’Emmet Lavery d’après une nouvelle de Gertrud Von Le Fort et un scénario du Révérend-Père Brückberger et de Philippe Agostini.

Direction Samuel Jean
Direction du chœur Aurore Marchand
Études musicales Hélène Blanic

Mise en scène et décors Alain Timár
Assistante à la mise en scène Irène Fridici
Costumes Elza Briand
Lumières Richard Rozenbaum
Vidéo Quentin Bonami

Le scénario
 : A l’aube de la Révolution française, Blanche de La Force , une jeune aristocrate marquée dès sa naissance par les stigmates de la peur, ne se sent pas capable d’affronter le monde et décide d’entrer au Carmel. Mais ce dernier ne pourra lui servir de refuge et la Terreur qui s’annonce sera paradoxalement le catalyseur qui lui permettra de transcender sa peur et d’accéder au Salut.

La musique de Poulenc : D’une musique reconnaissable entre toutes, puissante mais sans artifice, à l’approche quasi intimiste des personnages, nous voilà face au grand mystère de la foi et de la spiritualité. L’expérience mystique plonge dans les origines de l’humanité et malgré la connaissance scientifique, reste indicible et insondable. Comment un être peut-il «  tout sacrifier, tout abandonner, renoncer à tout  » comme le confie Blanche à son père  ?
Au-delà de la spécificité d’une religion, ce questionnement confine à l’universel. Du combat entre le corps et l’esprit, du corps qui vit et s’émeut à l’esprit qui voudrait s’en détacher, nous sommes les témoins d’une mise à nu des sentiments devant la vie, devant la mort, comme si nous étions devenus les confidents des personnages. Peur, audace, crainte, courage, insouciance et gravité, joie exubérante et infinie tristesse, révolte et paix intérieure, affection, amour, compassion, gratitude, pitié, autant de sentiments exprimés sans emphase, avec la simplicité d’accueillir le présent et se projeter en un futur radieux.
Telle est la tragédie ou la comédie de la condition humaine  ! L’incessant mouvement du bonheur au malheur, du malheur au bonheur ne réside-t-il pas dans le refus ou l’acception de ce qui advient  ?

Et c’est à travers la destinée de Blanche que nous vivrons cette histoire car à la fin de la scène 1 de l’acte 1 se produit un évènement majeur : elle s’endort la tête reposant sur les genoux de son père. De là, les portes du rêve s’ouvrent…
Alain Timár

 A A noter une conférence «  Dialogues des carmélites  » par Marielle Khouri, Samedi 27 janvier à 17h à la Maison Jean Vilar à Avignon.

http://www.operagrandavignon.fr/spectacles/dialogues-des-carmelites/

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