Depuis quand saint Joseph est-il associé au 1er mai ?
Le 1er mai 1955, Pie XII proposa saint Joseph comme patron et modèle des ouvriers et institua la fête liturgique de Saint Joseph Artisan. Le contexte politique et social a suscité cette décision : le Pape voulait évangéliser la Fête du Travail.
De nombreuses fraternités et confréries, notamment de menuisiers, ont contribué à la préparation de cette déclaration : l’honneur rendu à saint Joseph avait permis de découvrir la dignité et le sens du travail. Surtout, il ne faut pas négliger que Jésus lui-même a voulu leur être identifié puisque l’Évangile l’appelle « le fils du charpentier » (Mt 13,55)
Qu’est-ce Jésus a appris dans l’atelier de saint Joseph ?
Parmi les vertus pratiquées dans l’atelier de Nazareth, la conscience professionnelle est une des plus fondamentales, car le travail, explique saint Jean Paul II est « un bien de l’homme qui transforme la nature et rend l’homme en un certain sens plus homme » (RC 23).
La pénibilité du travail est une conséquence du péché (Gn 3,19), mais le travail lui-même est un don de Dieu. Le travail est important dans la vie humaine et dans la formation de l’homme – notamment le travail manuel. Dès lors, Jésus a appris à être un homme dans l’atelier de saint Joseph.
À leur exemple, nous sommes invités à en faire de même. Il n’est pas question d’être un bourreau du travail ou encore moins un fainéant. Mais, à travers la figure de saint Joseph, si discret dans son établi de Nazareth, nous découvrons la beauté du labeur. Il l’accomplissait pour l’Amour de Dieu, de manière équilibrée. Il s’agit certainement de la plus belle leçon qu’a pu apprendre Jésus.