1. Jésus t’appelle, qui que tu sois (pas réservé à une « élite ») : « Pour être saint, il n’est pas nécessaire d’être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. (…) Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve. » 14
2. Jésus t’offre la carte routière, les Béatitudes : « Etre pauvre de cœur, c’est cela la sainteté ! » 70 ; « Réagir avec une humble douceur, c’est cela la sainteté ! » 74 ; « Savoir pleurer avec les autres, c’est cela la sainteté ! » 76 ; « Rechercher la justice avec faim et soif, c’est cela la sainteté ! » 79 ; « Regarder et agir avec miséricorde, c’est cela la sainteté ! » 82 ; « Garder le cœur pur de tout ce qui souille l’amour, c’est cela la sainteté ! » 86 ; « Semer la paix autour de nous, c’est cela la sainteté ! » 89
3. Jésus te remplit du carburant, la charité sous toutes ses formes : « Celui qui veut vraiment rendre gloire à Dieu par sa vie, celui qui désire réellement se sanctifier pour que son existence glorifie le Saint, est appelé à se consacrer, à s’employer, et à s’évertuer à essayer de vivre les œuvres de miséricorde. » 107
4. Jésus doux et humble t’apprend l’endurance par l’humilité : « Si tu n’es pas capable de supporter et de souffrir quelques humiliations, tu n’es pas humble et tu n’es pas sur le chemin de la sainteté. La sainteté que Dieu offre à son Eglise vient à travers l’humiliation de son Fils. Voilà le chemin ! » 118
5. Jésus te vaccine contre la sinistrose par le vaccin de la joie de l’Evangile : « Le saint est capable de vivre joyeux et avec le sens de l’humour. Tout en demeurant réaliste, il éclaire les autres avec un esprit positif et rempli d’espérance. » 122
6. Jésus t’apprend l’audace de la mission comme raison d’être du chrétien dans le monde : « Dieu est toujours une nouveauté, qui nous pousse à partir sans relâche et à nous déplacer pour aller au-delà de ce qui est connu, vers les périphéries et les frontières. Il nous conduit là où l’humanité est la plus blessée et là où les êtres humains, sous l’apparence de la superficialité et du conformisme, continuent à chercher la réponse à la question du sens de la vie. » 135
7. Jésus fait de nous des indignés d’Amour : « A cause de l’accoutumance, nous n’affrontons plus le mal et nous permettons que les choses »soient ce qu’elles sont« , ou que certains ont décidé qu’elles soient. Mais laissons le Seigneur venir nous réveiller, nous secouer dans notre sommeil, nous libérer de l’inertie. Affrontons l’accoutumance, ouvrons bien les yeux et les oreilles, et surtout le cœur, pour nous laisser émouvoir par ce qui se passe autour de nous et par le cri de la Parole vivante et efficace du Ressuscité. » 137
8. Jésus nous plonge dans le feu de la sainteté, la prière : « J’ose donc te demander : Y a-t-il des moments où tu te mets en sa présence en silence, où tu restes avec lui sans hâte, et tu te laisses regarder par lui ? Est-ce que tu laisses son feu embraser ton cœur ? Si tu ne lui permets pas d’alimenter la chaleur de son amour et de sa tendresse, tu n’auras pas de feu, et ainsi comment pourras-tu enflammer le cœur des autres par ton témoignage et par tes paroles ? » 151
9. Jésus nous revêt des fortes armes de la Foi, de l’Espérance et de la Charité pour soutenir le bon combat de ls sainteté contre le Mal :
« Ne pensons donc pas que (le Diable) est un mythe, une représentation, un symbole, une figure ou une idée. Cette erreur nous conduit à baisser les bras, à relâcher l’attention et à être plus exposés. » 161
« Nous avons pour le combat les armes puissantes que le Seigneur nous donne : la foi qui s’exprime dans la prière, la méditation de la Parole de Dieu, la célébration de la Messe, l’adoration eucharistique, la réconciliation sacramentelle, les œuvres de charité, la vie communautaire et l’engagement missionnaire. » 162
10. Jésus devient notre ami, notre compagnon de route et nous apprend à le voir partout à l’œuvre par le don de l’Esprit ! « Comment savoir si une chose vient de l’Esprit Saint ou si elle a son origine dans l’esprit du monde ou dans l’esprit du diable ? Le seul moyen, c’est le discernement qui ne requiert pas seulement une bonne capacité à raisonner ou le sens commun. C’est aussi un don qu’il faut demander. » 166
« Souvent, cela se joue dans les petites choses, dans ce qui parait négligeable, parce que la grandeur se montre dans ce qui est simple et quotidien. » 169 « Ce qui est en jeu, c’est le sens de ma vie devant le Père qui me connaît et qui m’aime, le vrai sens de mon existence que personne ne connait mieux que lui. » 170
Mon frère, ma sœur, si tu as bien lu cet article, impossible que tu ne ressentes pas l’appel à la sainteté du pape François ! Alors, prêt pour la diagonale des fous de Dieu ? La belle ile de la Réunion laisse la place volontiers à la Toussaint qui nous concerne tous !
Père Gabriel Picard d’Estelan