Bruno Taupenas, qui êtes vous ?
J’ai 53 ans, je suis marié avec Corinne depuis 34 ans, j’ai 3 filles et 4 petits-enfants.
Dans la vie professionnelle, je suis artisan maçon à Ansouis.
J’ai été baptisé à Caumont à 2 ans et demi par mon grand-oncle, prêtre du diocèse d’Avignon.
Quel a été votre cheminement dans la foi ?
J’ai fait mes études primaires chez les Pères de Timon David à Marseille. Puis à mon adolescence, comme beaucoup de jeunes, j’ai abandonné ma foi en Dieu pour quelques années.
Un jour, ma femme Corinne a été foudroyée par le Christ et elle s’est engagée dans la paroisse. Sa conversion m’a interpellé vivement et en fait, c’est elle qui m’a ramené vers le Christ. Je suis allé voir le curé et je suis revenu vers l’Eglise par la porte de l’animation liturgique, car je suis chanteur.
A 22 ans, j’étais un paroissien assidu et je cumulais de nombreuse activités paroissiales : conseil économique, conseil paroissial, liturgie, secrétariat…
Depuis plusieurs années, avec mon épouse, nous sommes un couple animateur pour les préparations au mariage.
Un jour, le Père Stan Rougier est venu prêcher une retraite de Carême dans notre paroisse et il a été hébergé chez nous. Nous avons beaucoup discuté pendant ce week-end et le Père Stan m’a dit « Au fait, Bruno, pourquoi n’es-tu pas diacre ? Personne ne t’a jamais appelé ? » « Non » lui dis-je ? « Eh bien, moi, je t’appelle maintenant » me répondit-il.
Quelle a été votre formation pour le diaconat ?
J’ai suivi 2 ans d’études à l’Institut Diocésain de Formation avec le Père Quatrefages ; ensuite j’ai été au séminaire Saint Luc à Aix-en-Provence, où je termine ma troisième année sur un cursus de 5 ans. Ma femme participe à cette formation avec moi.
Monseigneur Cattenoz est venu à Cucuron en juillet 2019 pour m’appeler officiellement au diaconat, puis à Cadenet pour m’instituer lecteur et acolyte en décembre dernier. Il m’a ensuite informé qu’il viendrait à Cucuron le 2 Août prochain pour m’ordonner diacre.
Je peux rajouter que j’ai été très heureux de cette formation. Nous avons tout apprécié avec ma femme. Nos études sont un moment au cours duquel on s’enrichit beaucoup sur la foi.
Si vous aviez une ou deux phrases spirituelles qui vous font vivre, que diriez-vous ?
Je vous dirai deux choses :
Un jour Stan Rougier m’a dit « Dieu est au bout d’un émerveillement ». Oui, la beauté de la nature, la beauté des personnes, celle des relations m’élèvent vers Dieu. Dieu n’est pas au bout d’un raisonnement mais d’un émerveillement.
J’aime beaucoup le psaume 43 au verset 4 que je me répète souvent : « j’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie »