Cette année, notre rentrée s’effectue vraiment sous d’heureux auspices : l’anniversaire de Vatican II va réveiller notre espérance, l’Année de la foi, nourrir notre foi, et « Diaconia » mobiliser notre charité ! Triple perspective exaltante…

Oui, avec l’année de la foi qui s’annonce, nous aurons l’occasion d’approfondir nos connaissances sur « ce qui nous fait vivre » : relire les Ecritures bien sûr, mais aussi les Pères de l’Eglise, et tant de témoignages de foi donnés par des saints ou simplement des écrivains chrétiens ; il y aura des catéchèses un peu partout, des groupes d’études, des rencontres amicales, des ‘lectio divina’… nous serons revitalisés par tout ce que nous allons mettre en commun dans cette aventure.

Les 50 ans du concile Vatican II, eux, seront sûrement l’occasion d’un renouveau d’espérance ; certains parmi nous ont connu cette époque, et assisté à l’incroyable évolution – ils se réjouissent d’être encore là pour fêter un pareil anniversaire : alléluia ! Ils ont vu les fruits, vécu les transformations salubres, senti le souffle d’air frais… Si tout n’a pas été uni et simple dans les suites, qui nierait aujourd’hui, au sein de l’Eglise, que la décision du pape Jean XXIII a été providentielle, et comme une jeunesse, un nouveau printemps ? Nous allons en approfondir encore les richesses, en cherchant à lui être le plus fidèle possible, en retrouvant comme « à neuf » tout ce qui a été porté par ses textes…

Quant au dynamisme de Diaconia, qui nous interpelle pour réfléchir à l’attention à donner aux plus pauvres, il nous tourne vers le service, sens premier de ce mot grec. C’est peut-être là le plus difficile et le plus urgent - « Ce que tu as fait au plus petit d’entre vous, c’est à moi que tu l’auras fait… ». Pour l’ami, ce n’est rien, cela va de soi, mais pour l’inconnu ? Pour celui qui nous fait peur, qui nous est profondément étranger, pour le malade, le fou, le condamné, le SDF avec ses chiens, tous ceux qui nous dérangent et nous menacent peut-être ? Quel petit pas ferons-nous vers lui, quel don, quelle prière, quel sourire ? Sur mon engagement pour le frère, Amour et Charité, j’écris vos noms.

Simone Grava-Jouve