Une étole du curé d’Ars dans le Trésor de la cathédrale Saint Siffrein à Carpentras

27 mars 2024

Il faut traverser la cathédrale de Carpentras pour arriver dans la salle du Trésor où se trouve l’étole du saint curé d’Ars.
Elle est dans les coffres de l’édifice depuis des années, identifiée au départ par un petit morceau de papier sur lequel il est écrit : « étole du curé d’Ars ». Son tissu est usé aux épaules, tant il a été porté et à proximité, un cœur délicat a placé des reliques de Sainte Philomène, que le saint curé priait tant.

Lorsque le service diocésain de la communication a appris par le service de la Conservation des Trésors du diocèse qu’elle était là, il y a un mois tout juste, cette information a semblé être au service de la communion de notre diocèse.

L’étole du saint curé d’Ars appartient à l’Association diocésaine, paroisse de Saint-Siffrein, Carpentras. Elle ne figure pas sur l’inventaire de 1906.
Le coffre du presbytère conservait un lot d’objets, dont le calice du cardinal Bichi et un service de burettes, à l’usage exclusif de l’archiprêtre de Saint-Siffrein, depuis le chanoine Hubert Illy (1826-✝︎ 1903) et le chanoine Chabrand (1857-✝︎ 1944) dans les années 1940. Ce sont les 2 jalons de la transmission.


Présence humble et discrète au cœur de la Semaine Sainte, jours qui précèdent Pâques où l’Église demande aux fidèles de recevoir le sacrement de la réconciliation, appel à goûter « le Nom de Dieu qui est Miséricorde » (Pape François), sacrement à propos duquel le saint curé nous dit :

 

« Mes enfants, on ne peut pas comprendre la bonté que Dieu a eue pour nous d’instituer ce grand sacrement de Pénitence. Si nous avions eu une grâce à demander à Notre-Seigneur, nous n’aurions jamais pensé à lui demander celle-là ; mais il a prévu notre fragilité et notre inconstance dans le bien, et son amour l’a porté à faire ce que nous n’aurions pas osé lui demander.  »

Et pour tous, bergers et brebis, fidèles du diocèse d’Avignon, cela est une invitation aujourd’hui à nourrir dans cette lumière l’un des deux thèmes que l’Archevêque a donné à travailler dans la suite de sa Lettre pastorale :


« Vocations et co-responsabilité » car « s’il est vrai qu’il y a un jugement dans la confession, cette dernière implique quelque chose de plus grand que le jugement. C’est le fait de se retrouver face à un autre qui agit in persona Christi, pour accueillir et pardonner. C’est la rencontre avec la miséricorde. » (Église catholique en France, 11 février 2016, site CEF)