Compte-rendu Synode 4/4

31 mars 2022

En prolongement du thème « Ecoute de l’Esprit Saint et Coresponsabilité »,

lors du conseil pastoral du 29 janvier, une discussion a eu lieu sur les questions suivantes :

Comment sont prises les décisions dans ma paroisse ? Y suis-je associé ? Si oui, de quelle manière ?
Comment s’articule l’écoute et la prise de décision ? Les décisions prises sont-elles clairement communiquées ?
Comment et par qui les décisions sont-elles mises en œuvre ? Que doit-on changer ? Que peut-on améliorer ?

Les décisions économiques sont prises en concertation avec le Conseil paroissial pour les affaires économiques. Ce n’est pas forcément l’ensemble de la communauté qui est mis au courant et qui se prononce. Les décisions impliquant des montants dépassant 20000 € sont validées par le conseil diocésain pour les affaires économiques.

Les décisions pastorales prises en lien avec le Conseil pastoral. Chacun est libre de faire des propositions.

- Trouver des personnes pour soulager les prêtres sur les questions matérielles ou d’organisation

- La prise de décision : elle dépend du caractère des prêtres. Elle peut être faite en commun également.
Les fidèles peuvent être consultés mais l’arbitrage et la décision reviennent au curé.

- Un débat a lieu sur la différence entre verticalité et horizontalité : quelle est la bonne manière de prendre une décision ? Cela a abouti sur la subsidiarité, dire que la bonne personne peut être amenée – à son niveau – à prendre la bonne décision, sans qu’il soit besoin de référer à la tête.

- Il y a un certain nombre de consultations formelles et informelles pour aider à la prise de décision. L’équipe sacerdotale est aussi consultée par le curé pour se faire confirmer ou infirmer des choix et des décisions.

- Il a été relevé qu’il y a besoin de fidélité dans l’effort quand une mission ou un ensemble de décisions sont délégués à une personne : il y a besoin de constance.

- le curé est désireux de déléguer plus de tâches et de trouver des personnes qui s’engagent dans les cinq essentiels de la vie de l’Eglise (prière, service, vie fraternelle, formation, évangélisation) mais pour cela il faut de la ressource humaine. On en revient au le point déjà évoqué : trouver des personnes pour tenir la mission sur du long terme.

Propos rapportés par Marylène Goudard

Ecouter la Parole, méditer et célébrer

Dans le cadre des mardis de la paroisse, le troisième groupe d’adultes a rassemblé 7 participants lors des rencontres du 14 décembre 2021 et des 11et 25 janvier 2022. Nous nous sommes concentrés sur « écouter la Parole, méditer ». Le « célébrer » a été peu partagé.

1- Une conviction : La Parole de Dieu est un trésor, c’est le Seigneur qui nous parle. L’approfondir et la méditer sont indispensables pour une conversion au quotidien. C’est un trésor un peu trop négligé : L’écoute dominicale de la Parole ne suffit pas. Elle ne permet d’ailleurs pas de lire l’Evangile dans son intégralité. Chrétiens d’Orange, dans notre groupe en tout cas, nous nous montrons comme ‘intimidés’ par la Bible et sa lecture. Bénéficiaires des enseignements des mardis de la Paroisse, nous restons cependant paresseux à la lire ‘en direct’.

2- Une proposition : Mettre en place des groupes de lecture et de partage autour de la Bible, avec deux axes : soit une lecture suivie, soit une lecture de préparation, par une lecture partagée, des textes du dimanche à venir. Comment faire rentrer cette nouvelle activité dans des agendas surchargés ? Question symptomatique du fait que la Parole n’a pas une place centrale dans notre vie et que nos frères protestants pourraient peut-être nous faire bénéficier de leur expérience puisqu’eux arrivent à dégager ce temps.

3- Le vécu : Ce qui a été reconnu comme positif : la possibilité de faire connaissance de paroissiens que nous ne connaissions pas ou mal, la possibilité de s’écouter entre paroissiens. Ça correspondait à un vrai besoin d’échanges et de partage qui ne sont pas si fréquents. Et puis la surprise heureuse et la nouveauté qu’on nous demande notre avis !

Un regret : la faible participation. Le titre, le synode sur la synodalité, y était peut-être pour quelque chose ; c’est symptomatique de la difficulté de l’Eglise à parler simplement quand elle veut interpeller.

Un autre regret : l’absence de discussion sur des sujets ou expériences concrètes plus ou moins heureuses dans le contexte de notre diocèse et des tensions qu’il a vécues ou dans le contexte du séisme qu’a constitué le rapport de la CIASE : Quel espace de parole pour ces sujets ?

Propos rapportés par Isabelle Huin