Quand une équipe d’un sport collectif joue un match, les commentateurs saluent les actions individuelles menées par tel ou tel joueur et leur attribue une plus ou moins bonne note selon leur implication personnelle… Les commentateurs soulignent souvent que le succès d’une équipe est dû à l’esprit d’une équipe qui, collectivement, a su avancer avec confiance.

En réponse à l’initiative de Dieu qui se révèle… face au mystère du Christ qui nous a été annoncé…

il y a ce moment et ce choix personnel d’accueillir le salut de Dieu. Il y a ce moment où, accueillant la présence créatrice et aimante de Dieu pour soi, l’homme ou la femme lui répond personnellement : « me voici ! », « je crois ». En réponse à son amour, j’offre ma vie à Dieu.

Il y va du salut de mon âme appelée à la vie éternelle et de mon corps, appelé à la Résurrection.

Mais si la foi est un acte personnel, elle n’est pas un acte isolé. Nul ne peut croire seul, comme nul ne peut vivre seul. Nul ne s’est donné la foi à lui-même comme nul ne s’est donné la vie à lui-même. Cela a des conséquences :

• - je ne peux croire sans être porté par la foi des autres, et par ma foi, je contribue à porter la foi des autres.
• - ayant reçu la foi d’autrui, j’ai pour mission de la transmettre à autrui. Ainsi, nous disons « Je crois » dans le symbole des Apôtres : c’est la foi de l’Église professée personnellement, principalement lors du baptême. Nous disons aussi « Nous croyons » dans la nuit de Pâques par exemple, dans l’assemblée liturgique.

Dans nos assemblées,

aidons-nous les uns les autres à croire et à vivre en chrétiens.
La célébration des messes sera d’autant plus heureuse et paisible

- quand nous arrivons en avance pour être bien à l’heure !

- quand le mouvement de communion commence sans hésitation (à Saint Florent, pour la fluidité du mouvement, il faut que les derniers bancs s’avancent les premiers !)

- quand nous chantons à pleine voix et dans le rythme de l’animateur la louange de notre Dieu : c’est à Lui que nous rendons un culte ! C’est à Lui que nous rendons gloire ! Dieu n’est pas médiocre ! Ne le soyons pas !

- quand nous cultivons le silence et le recueillement avant et pendant la messe…

le dimanche matin, nous avons la joie d’accueillir de nombreuses familles avec des petits enfants.
Grands parents et seniors, ne soyez pas surpris que ‘çà bouge et çà gazouille’…

La présence des enfants est une bénédiction.

Parents, merci d’avoir donné la vie et d’éduquer vos enfants dans la foi. Cela inclut l’intériorité, si difficile mais si nécessaire. Parents, n’oubliez pas qu’il y a

° un accueil spécifique à l’oratoire pendant la liturgie de la Parole

° des tapis et quelques jeux pour les bambins dans la chapelle du Sacré-Cœur (au nord). Merci de les ranger !

° un cloitre pour apaiser un enfant qui deviendrait trop bruyant…

En abordant ce sujet délicat et sensible, je ne réprimande personne. Je vous adresse un encouragement collectif !

Donnons un sens à notre contribution économique et pratique

Nous nous aidons aussi à vivre en chrétiens en apportant notre offrande et notre soutien économique à la vie de notre paroisse, à notre diocèse… et même à toute l’Eglise !

Lors de la quête, pouvez-vous faire du geste individuel et de l’offrande personnelle une action collective ?

Le Denier de l’Eglise a une dimension diocésaine puisqu’il permet aux services de l’archevêché de donner un traitement mensuel aux prêtres dont toute la vie est au service de l’Eglise. En ce dimanche, les prêtres portent avec reconnaissance les intentions des 210 donateurs au Denier de l’Eglise que compte notre paroisse.

Merci aussi à tous ceux qui donnent (et donneront) de leur temps pour un service pratique pour le bien commun de notre communauté et de nos assemblées… sacristie, chants, fleurs, ménages, permanence…

Chers paroissiens, merci de jouer collectif… avec tout votre entrain personnel ! Une des manières de le vivre est d’aller, étape par étape, dans les différents lieux du pèlerinage paroissial lancé au début de l’Avent.

Vous y rencontrerez vos frères et sœurs dans la foi et la charité ! Soyez bénis !

Père Michel BERGER, curé