Chiara Luce Badano, modèle lumineux et accessible

30 octobre 2020

Notre série « Vers la Toussaint - La sainteté n’attend pas »

Chiara Badano (1971-1990), dite Chiara Luce, membre du Mouvement des Focolari, est morte à 18 ans d’un cancer des os. Elle a été proclamée bienheureuse le 25 septembre 2010.

Chiara, comment vivre l’Evangile - particulièrement en ces temps incertains de pandémie ?

► « De même qu’il est facile pour moi d’apprendre l’alphabet, je dois aussi apprendre à vivre l’Évangile ! ».

 

► « J’ai découvert que Jésus abandonné est la clé de l’unité avec Dieu et je veux le choisir comme mon premier époux et me préparer à sa venue "

 

► « Je n’ai plus rien – dit-elle lorsqu’elle est clouée au lit – mais il me reste le cœur, et avec lui, je peux encore aimer. »

► « Le seul temps que l’homme possède, c’est l’instant présent, que l’on doit vivre intérieurement, en en profitant pleinement. En vivant ainsi, assurément, l’homme se sent libre car il ne croule plus sous l’angoisse de son passé et les préoccupations au sujet de son avenir. Certes, parvenir à atteindre cet objectif n’est vraiment pas facile et demande un effort constant… celui de donner un sens à chacun de nos actes, grands ou petits, qui soient toujours… au service des autres.

Si nous y réfléchissons bien, chaque homme travaille déjà pour les autres, même l’ouvrier qui fixe un boulon ou le paysan qui sème dans les champs, mais souvent, il perd le sens le plus authentique et le plus important de son travail. »

► « Peut-être nous faudrait-il donner une nouvelle finalité à tout ce que nous entreprenons. Nous aurions sûrement davantage le sentiment de nous réaliser, et nous prendrions alors conscience de la valeur de notre vie, don précieux qui ne peut et ne doit être ni gâché, ni brûlé par des égoïsmes stériles et des ambitions inutiles ».

Une joie de vivre contagieuse

 

Jeune italienne, Chiara Luce Badano a connu l’enfance et l’adolescence d’une fille unique très attendue et très aimée, dans un bourg de province. Issue d’un milieu modeste, elle grandit dans une famille catholique accueillante, entourée de nombreux amis.

A 9 ans, elle fait une rencontre fondamentale pour le reste de sa vie avec le mouvement des Focolari. Généreuse, elle se lance avec enthousiasme pour aimer ses camarades de classe et tous ceux qu’elle côtoie, décidée à vivre à fond l’Evangile qui l’a fascinée.

À 17 ans, un cancer des os est diagnostiqué. Malgré la souffrance, elle reste toujours tournée vers les autres et sa joie est contagieuse. « Si tu le veux, Jésus, je le veux aussi », aimait-elle répéter. Elle meurt à la veille de ses 19 ans. Son rayonnement est immédiat ; nommée vénérable puis bienheureuse, elle est béatifiée le 25 septembre 2010.

Source : Chiara Luce, 18 ans d’une vie lumineuse, Franz Coriasco, Ed Nouvelle Cité

Témoignage de la meilleure amie de Chiara

Chiara a su mettre en valeur le meilleur de ceux qui l’entouraient. Avec moi, elle y est toujours parvenue, tout comme avec ses parents. Je pense que ce prodige continue avec tous ceux qui entrent en contact avec elle, même aujourd’hui. Elle n’a jamais fait beaucoup de discours ni de choses extraordinaires, mais ce qui est extraordinaire, c’est ce OUI dit à Dieu moment après moment, un pas après l’autre, en toute simplicité : c’est ce qui, à son époque tout comme aujourd’hui, continue d’attirer et d’entraîner beaucoup de gens à sa suite, surtout les jeunes.

De temps en temps, j’ai essayé d’imaginer Chiara à notre époque… elle aurait probablement vécu de la même manière qu’au cours de sa vie, c’est-à-dire sans jamais se replier sur elle-même, en regardant devant elle avec courage et détermination, en se concentrant sur la beauté qui existe encore aujourd’hui, à travers les épisodes que ce scénario inattendu nous fait découvrir.

Chiara Lubich nous a dit qu’en plus de la souffrance de Jésus sur la croix, la nôtre était aussi nécessaire pour coopérer à la construction d’un monde plus uni : « Vivre de demi-mesures, nous disait-elle, c’est trop peu : Dieu vous propose quelque chose de grand, à vous de l’accepter. » C’est l’expérience que Chiara Luce et nous, ses amis, avons vécue avec elle. Plus que jamais, ces paroles de Chiara Lubich sont d’une grande actualité et réalisables aujourd’hui.

Source : Mouvement des Focolari