Après 30 ans de vie monastique, bouleversé par la détresse des jeunes, le Père Daniel Ange ressent l'appel à leur transmettre l'essentiel : Dieu, donc la Vie. _ Ordonné à Lourdes en 1981, il sillone une quarantaine de pays, pour y éveiller cette génération neuve que l'Esprit suscite partout. En 1984, il fonde Jeunesse Lumière, première école catholique internationale de prière et d'évangélisation. Plus de 700 jeunes de 54 pays y sont déjà passés.
Auteur de plus de 60 livres de théologie spirituelle ou d'évangélisation, il est profondément engagé dans un travail de communion des Eglises soeurs catholiques et orthodoxes.
-
Y-a-t-il un évènement particulier qui vous a amené à évangéliser sous la forme que vous avez choisie aujourd'hui ?
Le SOS dramatique d'un jeune, au terme de plusieurs années d'ermitage, réponse à une question lancinante me taraudant pendant des années : que veux-tu que je fasse pour cette jeunesse à la dérive ? Mais je n'ai pas choisi cette forme d'évangélisation. Elle m'a été donnée par le Seigneur à travers différents événements. Cette année marque exactement ce grand passage : 30 ans de vie contemplative avant, 30 ans de vie apostolique après.
-
En quelques mots, quel est l'essentiel du message ou du témoignage que vous voulez développer à Avignon lors du Forum Communion et Evangélisation ?
J'y soulignerai entre autres l'évangélisation comme première urgence humanitaire, sociale et polititque. Ainsi que l'importance de détecter les "semina verbi" dans la culture actuelle : ces points d'accrochage de l'annonce.
-
D'après vous, comment développer la nouvelle évangélisation en France aujourd'hui auprès des jeunes ?
Protéger et susciter les groupes-prière de jeunes et les grands pèlerinages. Et surtout, bien sûr, les écoles plein-temps de prière et d'évangélisation : autant de matrices de jeunes apôtres pour leur propre génération.